Canicule

L’enveloppe, épaisse, semblait avoir beaucoup voyagé ; elle était froissée et légèrement déchirée sur un coin. De larges timbres figurant des fleurs exotiques occupaient toute la partie supérieure de l’enveloppe.

« Je sais qu’il vous sera difficile de me croire mais je vous demande de me lire jusqu’au bout. Tout ceci vous semblera sans doute absurde. C’est précisément la raison pour laquelle j’éprouve le besoin de vous rapporter les événements qui se sont produits l’été dernier pendant la canicule à Bruxelles, et qui vous en apprendront plus sur ma disparition. »

Thomas Kenisman, accompagnateur de train à la SNCB, raconte les événements qui se sont déroulés pendant trois jours de canicule et ont causé sa disparition, l’été précédent. Dans Canicule, le temps et l’espace de la ville fondent et des plis secrets s’ouvrent à l’imaginaire. Au gré des trains, Kenisman découvre les multiples visages d’une ville habitée par d’improbables personnages – un zèbre, une dame pipi, des touristes japonais, par exemple – apparemment coincés entre la réalité et la fiction.

Canicule, c’est avant tout une forme d’hommage à ma ville natale, Bruxelles. Ce récit fantastique, à lire d’une traite, est le premier texte de fiction que j’ai eu la chance de publier grâce à la confiance des éditions Maelström.
 
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Texte : Geneviève Genicot
Dessin de couverture : Geneviève Genicot

Langue : français

Éditeur : Maesltröm Editions
Collection : Bruxelles se conte

48 pages
12 x 0.5 x 18 cm
Agrafé
Poids‏ : ‎ 49,9 g

ISBN-10 ‏ : ‎ 2875053531
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2875053534